
Recherche de pointe
Recherche supplémentaire : Nouvelles méthodes de diagnostic des maladies neurodégénératives :

Les espèces agrégées d’α-synucléine, de protéine tau, de protéine prion et de TDP-43, entre autres, sont aujourd’hui considérées comme responsables de la mort des neurones dans les maladies neurodégénératives telles que la maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer. Malheureusement, il n’existe à ce jour aucun biomarqueur fiable qui permette de détecter ou de suivre l’évolution de ces pathologies.
La quantification des espèces agrégées de ces protéines dans les fluides biologiques représenterait la stratégie la plus prometteuse pour la détection précoce de ces troubles. Dans ces circonstances, les techniques classiques n’ont pas la sensibilité, la fiabilité ou la reproductibilité nécessaires pour constituer une méthode de diagnostic et de pronostic largement répandue. Cela s’explique par la grande difficulté d’obtenir des anticorps spécifiques permettant de reconnaître la grande diversité des espèces agrégées.

Actuellement, il n’existe aucune analyse biochimique du sang ou du liquide céphalo-rachidien (LCR) ni aucun test de diagnostic pour la MP, et les manifestations cliniques aux stades précoces sont difficiles à détecter. L’absence d’une analyse généralisée ou d’un test de diagnostic pour la maladie de Parkinson (MP) et la maladie d’Alzheimer est pertinente si l’on considère que les nouvelles thérapies contre les troubles neurodégénératifs nécessiteront la capacité de détecter leurs premières manifestations présymptomatiques, car les neurones perdus ne peuvent généralement pas être remplacés.